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La croissance du soya comprend différents stades divisés en croissance végétative (V) et en croissance reproductive (R). Exception faite des deux premiers stades désignés par VE (levée) et VC (stade cotylédon), la croissance végétative est subdivisée en stades V (ex. : V1, V2, V3, jusqu'à V(n)). Le dernier stade V est désigné par V(n) où (n) représente le numéro du dernier stade nodal de la variété en question. Le stade (n) fluctuera en fonction de la variété et des différences environnementales. Les stades végétatifs et les stades reproductifs sont désignés numériquement avec leurs noms communs dans le tableau 1.
*Ce système identifie avec précision les stades d'un plant de soya. Cependant, tous les plants d'un champ donné ne sont pas au même stade au même moment. Lors du classement d'un champ de soya, chaque stade donné V ou R est atteint seulement lorsque 50 % ou plus des plants du champ sont à ce stade ou au-delà.
Les stades V (stades nodaux) suivant le stade VC sont définis et numérotés en fonction du noeud foliaire le plus élevé et pleinement développé. Un noeud foliaire pleinement développé est surmonté d'une feuille dont les folioles sont déroulées ou non. En d'autres termes, les bords des folioles ont commencé à se dérouler et ne se touchent plus. Par exemple, le stade V3 est atteint lorsque les folioles de la première feuille à ceux de la feuille au quatrième noeud sont déroulées. De même, le stade VC se produit lorsque les feuilles unifoliées se sont déroulées.
Le noeud de la feuille unifoliée est le premier noeud. C’est le point de référence à partir duquel il faut commencer à compter vers le haut pour identifier les numéros des noeuds des feuilles supérieures. Ce noeud est unique. Ses feuilles unifoliolées (simples) sont produites à partir de lui sur les côtés opposés de la tige et portées par de courts pétioles. Toutes les autres vraies feuilles formées par le plant sont des feuilles trifoliolées (composées). Chaque feuille trifoliée comprend un long pétiole. Chaque pétiole surgit de son propre noeud. Les noeuds alternent (d'un côté à l'autre) sur la tige.
Les cotylédons, qui sont considérés comme des organes de stockage modifiés des feuilles, naissent à l'opposé sur la tige, juste en dessous du noeud unifolié. Lorsque les feuilles unifoliées tombent à la suite d'une blessure ou du vieillissement naturel, la position du noeud unifolié peut encore être déterminée en localisant les deux cicatrices sur le bas de la tige. Ces cicatrices marquent de façon permanente l'endroit où les feuilles unifoliées ont poussé. Elles sont situées juste au-dessus des deux cicatrices opposées à l’endroit où se trouvait le noeud des cotylédons. Toutes les cicatrices foliaires au-dessus des cicatrices des unifoliées apparaissent isolées en alternance sur la tige. Elles indiquent les positions des noeuds où les feuilles trifoliolées ont poussé.
Les numéros R1 à R8 désignent les subdivisions des stades de reproduction, décrits ci-dessous.
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Vol. 16 No. 10 July 2023